Journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté – 17 octobre

Illustration symbolique d’un arbre coloré et de silhouettes humaines unies – Journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté 2025 – ONG PierMarc.
Journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté – 17 octobre 2025

Instituée par les Nations Unies en 1992, cette journée trouve son origine dans un grand rassemblement populaire tenu le 17 octobre 1987 au Trocadéro, à Paris. Ce jour-là, plus de 100 000 personnes, réunies à l’appel du père Joseph Wresinski, ont proclamé que la misère n’est pas une fatalité et que la dignité humaine doit être respectée pour tous.

C’est à cette occasion qu’a été gravée sur le Parvis des droits de l’homme cette phrase devenue emblématique :

Pour l’année 2025, les Nations Unies ont choisi de placer cette journée sous le thème :
« Mettre fin à la maltraitance sociale et institutionnelle : repenser nos sociétés avec et pour les personnes vivant dans la pauvreté. »
Ce thème invite à un changement de regard et de paradigme. Trop souvent, les personnes en situation de pauvreté sont considérées comme des bénéficiaires passifs, voire comme responsables de leur condition. Le message 2025 appelle à trois transformations essentielles :
• passer du contrôle au soin,
• de la surveillance au soutien,
• et de la solution imposée à la co-création avec les premiers concernés.
C’est une invitation à bâtir des sociétés plus justes, centrées sur l’humain et sur la reconnaissance de la valeur de chacun.

Aujourd’hui, plus de 700 millions de personnes dans le monde vivent encore dans une pauvreté extrême, c’est-à-dire avec moins de 2,15 USD par jour, selon la Banque mondiale (2022) — un chiffre repris par les Nations Unies dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.
(Source : Banque mondiale – Aperçu de la pauvreté ; ONU – Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté).
La pauvreté ne se résume pas à une question économique. Elle touche à la santé, à l’éducation, à l’accès à l’eau, à la sécurité, à la participation sociale et à la dignité.
C’est ce que l’ONU appelle la pauvreté multidimensionnelle : une réalité qui fragilise non seulement le corps, mais aussi le cœur et l’esprit.
Les crises successives — climatiques, sanitaires, économiques et géopolitiques — ont encore creusé les inégalités, poussant des millions d’enfants et de familles dans une précarité durable.

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